UNIVERSCIENCE rapport d'activité 2013 - page 20-21

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RAPPORT D’ACTIVITÉ
2013
colorés en relief. De nombreuses
maquettes ou modèles en relief
explicitent les principes d’organisa-
tion des fourmis ou détaillent leur
morphologie. Enfin, des séances
de découverte de l’exposition en
langue des signes française sont
proposées.
MÉDIATION
« Mille milliards de fourmis »,
l’exposé
La grande variété d’organisation
et de comportement des fourmis
est observée au travers de cinq
espèces de fourmis différentes,
dont une des plus grosses four-
mis du monde. Le visiteur peut
comparer
leurs
organisations,
examiner la reine dont un seul nid
est pourvu, comprendre comment
elles s’organisent pour trouver leur
subsistance... Ces comportements
sont décryptés sur un écran de
2mètres de long grâce à une camé-
ra et à un médiateur scientifique.
Les 4 exposés réguliers de l’es-
pace « Communication animale »
pour aller plus loin et comprendre
comment fonctionne la communi-
cation chez d’autres espèces que
la fourmi et pour observer leurs
attitudes, chants, odeurs, mouve-
ments et contacts :
- Communication chimique : les
parfums de la communication
chez les fourmis
Chez les fourmis, partage de l’es-
pace vital, recherche de nourriture,
défense contre les prédateurs, soin
aux jeunes, accouplement... en
dépendent. Toute la vie ou presque
de cette société est régie par des
comportements de communica-
tion régulés par des substances
chimiques émises par les fourmis.
- Communication tactile chez les
araignées
Dans la nature, les araignées
Anelosimus eximius construisent
une toile commune à la surface
de la végétation. Beaucoup d’ac-
tivités sont coordonnées par des
échanges vibratoires, une commu-
nication tactile. Le rôle de ces
échanges est mis en évidence dans
diverses situations, par exemple la
synchronisation de l’attaque d’une
proie ou la coordination de son
transport.
- Les poissons électriques, des ani-
maux très branchés
Le poisson éléphant Gnathonemus
petersii ou le poisson couteau Apte-
ronotus albifrons sont capables
d’émettre des décharges élec-
triques de faible puissance qui
leur permettent de s’orienter
par rapport aux obstacles et de
communiquer avec leurs congé-
nères. Cette communication élec-
trique est imperceptible à l’homme.
Elle est ici mise en évidence grâce
à une série d’appareils de mesure
et d’analyse.
« La société »
présente un élevage de dizaines de
milliers de fourmis Atta sexdens, coupeuses de feuilles
ou de pétales de fleur et cultivatrices de champi-
gnons. Ces fourmis très spécialisées sont comparées
à un autre élevage, celui d’une centaine de Temnotho-
rax polyvalentes. Les grands principes de compor-
tement collectif décentralisé et de répartition des
tâches au sein d’une colonie sont mis en évidence. Un
film analyse les différents modes de communication
des fourmis, les contacts antennaires, les signaux
chimiques visuels ou vibratoires produits par le frot-
tement d’une partie de l’abdomen sur une autre. Le
visiteur apprend aussi qu’il existe un signal commun
pour toute la colonie, perçu par les antennes et appris
au début de la vie adulte d’une fourmi, qui permet aux
individus de se reconnaître ;
« Fourmis à la loupe »
est une galerie de portraits
de fourmis grand format (4,5m x 3m) qui entoure
une maquette géante de 4 x 4 mètres se reflétant
dans un miroir. Les particularités de l’anatomie des
fourmis sont examinées pour mieux faire percevoir
leurs variations morphologiques et leurs adaptations
à une grande diversité d’environnements. En effet, si
la forme archétypique de la fourmi est reconnaissable
par tous, il existe un grand nombre de variations au
sein des 12 000 espèces de fourmis.
UNE EXPOSITION
RÉALISÉE SELON
DES PRINCIPES
D’ÉCO-CONCEPTION
Matériaux bruts, usage des pein-
tures réduit au minimum, mobiliers
anciens et de brocante, éléments
assemblés plutôt que collés, bois
de robinier (un arbre qui pousse
vite, demande très peu d’eau, enri-
chit le sol au lieu de l’appauvrir
et n’a pas besoin d’être traité)
moquette fabriquée à partir de
fibres recyclées et entièrement
recyclable... La scénographie est ici
éco-responsable.
UNE EXPOSITION
VRAIMENT
ACCESSIBLE
L’exposition a été conçue en
portant une attention constante
à l’ensemble des publics : un
film, qui présente et résume les
thématiques de chaque espace,
s’adresse aux personnes malen-
tendantes comme aux personnes
non-voyantes ou ayant des difficul-
tés cognitives : tous les textes sont
écrits en gros caractères et adap-
tés en braille avec des schémas
Apparues il y a 120 millions d’années, les fourmis
comptent plus d’un million de milliards d’indivi-
dus. L’exposition présente leur système social et
les comportements collectifs sur lesquels repose
leur essor. Elle explore aussi leur morphologie et les
diverses adaptations identifiées des 12 000 espèces
connues. La redécouverte de cet insecte familier et
étonnant est chapitrée en 4 sections :
« Planète des fourmis »
réunit maquettes, objets à
découvrir derrière unœilleton, élevages... pour donner
un portrait inattendu et un aperçu des capacités de
cet insecte, et explique pourquoi une partie impor-
tante des fourmis est inactive. Deux films présentent
les capacités et les compétences que des fourmis
ont développées au cours de leur évolution, ainsi que
leurs comportements collectifs, assez complexes ;
« Dans le nid »
, organisé autour d’un élevage, se
trouvent la reine pondeuse et le couvain. Le visi-
teur peut observer les 5 étapes du développement
larvaire, la diversité morphologique des individus
adultes et constater qu’il existe deux catégories de
fourmis : les fourmis reproductrices et les ouvrières.
Un film montre les 4 phases du long développement
d’une colonie et un jeu multimédia met 4 joueurs au
défi de nourrir efficacement une colonie de fourmis
pour lui permettre de produire un grand nombre de
fourmis reproductrices ;
Du 15 octobre 2013 au 24 août 2014
Palais de la découverte
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