Au-delà des nombreux travaux engagés sur les questions de médiation, d’éducation et d’apprentissage dans les sciences, certaines approches semblent trop rares dans les recherches actuelles, en particulier les recherches qui portent sur les modes de médiation et celles qui favorisent la création d’un lien étroit entre chercheurs et praticiens, permettant de transférer les résultats de la recherche dans la pratique professionnelle des médiateurs scientifiques.
Le réseau ReMédiS propose de construire et animer un réseau d’acteurs académiques et professionnels : institutions de diffusion culturelle, musées, CCSTI (acteurs de la culture scientifique, technique et industriel), universités, ... 

Ce réseau encourage le développement des recherches sur les différentes formes de médiations et leurs enjeux, ainsi que les échanges de résultats et leur transposition professionnelle. Ce rapprochement entre institutions culturelles et établissements de recherche assurera une recherche de qualité, une flexibilité des sujets et de l'expertise, et contribuera au développement de la recherche sur la médiation de la culture scientifique, technique et industrielle en France et à l’international.

 

Nos missions

 

Le Réseau ReMédiS a pour objet de favoriser les actions de recherche sur la médiation des sciences.

Pour ce faire le réseau se propose d'agir selon plusieurs axes. 

  •  Faire de la médiation des sciences un objet d’étude :

en encourageant l’accueil d’équipes de recherche dans les établissements de culture scientifique et technique;

⇒ en sensibilisant les chercheurs, dont les doctorants, aux actions de médiation et à la formation à la médiation.

  • Favoriser la recherche sur la médiation des sciences et la diffusion des résultats :

par l’animation de journées d’échanges interdisciplinaires, colloques et séminaires partenariaux ;

par le transfert de connaissances vers des formations professionnelles dédiées, notamment celles portées séparément et en commun par les membres du réseau ;

en diffusant les connaissances acquises parmi les professionnels de la médiation et les lieux de collaboration : société civile,  industrie/entrepreneuriat, recherche ... ;

⇒ par la conception de nouvelles modalités d’interaction avec le public, qui pourraient être testées dans les établissements.

  • Favoriser la production, la confrontation et la circulation de connaissances pluridisciplinaires sur la médiation des sciences :

⇒ en prenant en compte les apports des diverses disciplines et des différents courants de recherche ;

⇒ en facilitant les échanges entre chercheurs ;

⇒ en favorisant les partenariats entre les universités, les établissements de recherche et les structures/acteurs de culture scientifique, technique et industrielle ;

⇒ en définissant des axes de recherche qui seront utiles aux acteurs de la médiation ;

⇒ en utilisant les organes, outils, réseaux et dispositifs des membres du réseau comme lieux d’expérimentation et de co-création de savoirs sur la médiation des sciences.

  • Organiser la coopération entre les partenaires pour :

⇒ le développement concerté des actions de recherche sur la médiation des sciences ; 

⇒ encourager la coordination, l’échange et la mutualisation des travaux ;

⇒ concevoir des expérimentations de médiations sur les différents terrains des établissements membres ou partenaires ;

⇒ identifier des porteurs de projet ;

⇒ faciliter des appels à projet ;

⇒ répondre aux appels d’offres d’organismes public ou privé portant sur la médiation des sciences.

  • Rassembler les connaissances sur les métiers et activités de la médiation des sciences autour :

des méthodes professionnelles ;

de l’impact des médiateurs et médiatrices dans la société et l’histoire des professions.

  • Constituer un dispositif de référence pluraliste sur la médiation des sciences et lui donner une audience européenne et internationale, grâce à la coordination des travaux des partenaires, à des actions de réponses aux appels à projets internationaux et européens.

 

Les recherches favorisées par le Réseau ReMédiS pourront par exemple porter sur les questions suivantes.

  • Le transfert de connaissances

⇒ Transformation des systèmes de transfert de connaissance entre institutions de production scientifique (recherche/enseignement supérieur, recherche industrielle) et société (innovation industrielle, sociale, organisationnelle, urbaine, etc.) ;

Place pour les systèmes de formation et d’éducation dans les processus de transfert et médiation des connaissances ;

⇒ Intégration des savoirs professionnels tacites ou formels.

  • Les formats de médiations

Comment les différents formats de médiation engagent-ils les publics ?

La perception des relations science / public / médiateurs change-t-elle avec les formats ?

Les relations entre médiateur / public évoluent-elles avec les actions collaboratives ou participatives ?

  • Le public

⇒ Les évolutions de l’engagement du public envers la science : les médiations changent-elles le regard du public ?

Comment médiateurs et chercheurs sont-ils vus par le public ?

  • Les impacts sur les publics

Que retiennent les différents publics des médiations ?

Comment cela varie-t-il en fonction des différents formats : apprentissage de contenus, développement de compétences, engagement en tant que citoyens dans des dispositifs participatifs... ?

⇒ De quelles façons mieux évaluer l’impact sur les publics ?

 De façon plus générale, quels outils doit-on concevoir pour évaluer l’évolution des connaissances sur des questions majeures de société par l’intermédiaire de la médiation des sciences ?

  • Les chercheurs et chercheuses

⇒ L’impact sur les acteurs de la recherche : quelle place / quel rôle / quelles attentes / quelles postures pour les chercheurs dans la médiation des sciences.

⇒ Quelles collaborations entre chercheurs et médiateurs ?

Quels effets des interactions avec les médiateurs et/ou avec les publics sur la démarche scientifique des chercheurs ?